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C’est presque toujours d’amour que l’on écrit, et par amour, que cet amour soit de passion ou d’amitié, de famille ou de vacances, profond ou superficiel, léger ou grave. Je t’ecris pour te dire que je t’aime, ou que je pense à toi, que je me réjouis, oui, d’être ton contemporain, d’habiter le même monde, le même temps, de n’être pas séparé de toi que par l’espace, point par le coeur, point par la pensée, point par la mort.

Partir c’est mourir un peu. Ecrire, c’est vivre davantage. L’écriture est plus proche du silence, plus proche de la solitude, plus proche de la vérité

(André Compte-Sponville :Impromptus. La correspondance)

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