…Ai simţit vreodată viaţa ca pe un val uraş care te poartă împotriva ta… undeva…? Iar toată forţa ta este o adiere uşoară în „marele plan al destinului”?
…Frica face din om un animal ciudat. Îl pune în lanţuri, îl încătuşează, pune limite, naşte himere care să păzească bietul suflet frământat, smulgând din el orice dorinţă de zbor, de înălţare. Şi spui „nu”… „altădată”… „încă nu”… „nu azi”. Iar timpul trece…timpul trece şi suferi. Şi te zbaţi în frica ta, şi nu realizezi de unde această nemulţumire mereu existentă? Vrei să te răzbuni…pe cine? Cine e vinovatul pentru carapacea ta?
…Brusc povestea nu-ţi mai place, brusc vrei să se termine.. oricare ar fi finalul ei, doar să se termine. Vrei să începi o alta, vrei să schimbi cerneala, vrei să o rescrii mai frumos.
…Apoi… intervine contextul… unii vor spune „destin”… alţii îi vor spune „raţiune”… auzi încet o melodie de departe… şi te simţi ghidat. Puţin câte puţin, pas cu pas… frica trece şi deschizi umil prima geană şi spui „Unde sunt? Când? Sunt?” Şi încetişor, printre gene, începi să vezi. Şi muzica se aude în continuare… şi îţi spui din nou: „De când sunt aici?” Apoi vezi în faţa ta prăpastia…
…O briză caldă îţi răsfrânge părul ca un oftat greu. Pentru că într-un final realizezi… că te afli acolo cu un scop care e neştiut de nimeni, că acela este drumul tău şi că de fapt este unul singur, iar în spate zgomotul lanţurilor se aude greu. „poate totuşi pot zbura…”Şi iei, tremurător, decizia.
…Aştepţi vântul, întinzi aripile zgribulit, asculţi muzica… şi la final… sari… Pentru că e singura alternativă.
… Aripioara mea încă aşteaptă să fie întinsă… simt bătaia vântului, iar ochii sunt deschişi… şi aud sunetul rece al metalului în spatele meu… Şi încep să mă gândesc că e singura alternativă.
Poate totuşi pot zbura…
« Il etait une fois, c’est comme ca qu’une histoire commence… »
P.S. Poza este a unui tânăr pe care l-am cunoscut la Iaşi în februarie 2009 în timp ce faceam flashmob-ul din Piaţa Unirii .Ne-a fotografiat atunci. Fac mea culpa întrucât nu mai reţin numele. Dacă dă cumva de această postare, aş vrea să îmi spună numele său.
E un titlu cu totul inspirat si poate cel mai frumos din cite am citit…
Ma vieille Ana !
Quand je l’ai achetee un tele elle avait 75 ans.Il semblait d’avoir vecu toute sa vie dans un autre monde.Je l’ai surpris en se desabiller dans la petite chambre ou elle tennait d’habitude la nourriture car elle pensait que les gens caches dans la petite boite noire peuvent l’observer.
J’etais enfant et je me suis trouver dans la posture de la convaincre que les personnage tv ne peuvent pas voir les spectateurs.
Ma arriere grand -mere etait une vieille dame maigre avec des yeux chaleureux et toujours des paroles sages.Souvent j’avais l’habitude de passer les dimanches en chantant des chansons dans sa petite et modeste chambre.Sur le four il y avait toujours quelques pommes cueillies du jardin et chauffes pour que je puisse les manger quand j’arrivais chez elle.Sa maison etait situe a 50 metre de l’ecole,toujours a la sortie je m’arretais a manger meme si chez moi j’avais ma mere qui cuisiner chaque jours.Le raison etait le gout de la nourriture preparait par ma arriere grand-merre,incroyablement, sans comparation.
Je me suis abonne a ses histoires.Chaque jours ,apres les classe,j’etait hypnotisee par ses paroles .Elle me fascinait et je l’aimais enormement pour la maniere d’arriver au fond de mon ame.Quand elle avait du travail dans le jardin je trouvait la nourriture chaude sur le four et apres avoir profiter de la delicates je partais a la recherche de la vieille mere.Derriere la maison ,dans le petit morceau de terre ,ou ma Bonne grande merre Ana ,s’occuper des legumes.Je m’asseoirais a cote d’elle sur un tronc d’arbre avec une envie inexplicable d’entendre ses nouvelles histoires.Au moment ou elle commencait a parler ,le temps passait trop vite,et moi j’oubliais que ma mere m’attend dans l’autre coin du village .
A l’eglise elle avait son lieu au fond ,a droite .Comme elle n’etait pas haute de taille ,il m’etait impossible de l’apercevoir parmi les autres chretiens.Pourtant je savais qu’elle etait la ,sans manque ,et j’avais hate de rentrer chez elle.Les soirees elle me racontait tout les beaux moments de sa vie et le matin lorsque j’ouvrais les yeux plus tard qu’elle je trouvais sur la table dans la cuisine mon toast ,le the chaud et les gateaux.
Quand j’ai fete mes 18 ans ,elle est rentree dans la salle ou les invites etaient deja arrives.Ma arriere grande merre etait excite de tout voir,de etudier si mes parents ont tout fait pour sa niece.Chaque fois elle me donnait
10 lei ,de sa pension.Dieu sait que c’etait le cadeaux le plus precieux simplement parce que il vennait de ma chere grande merre.Avec ses mains faibles sur lequelles etaient deja visibles les veines ,avec le cheveux blancs caches sous un foulard noir ,un visage ride ,c’etait peut etre la seule femme qui pourrait me faire souhaiter le retour dans le passe.
Toute mon enfance c’est arrete premierement dans sa maison ,a sa table et a la companie de ses chaleureux mots.
Je l’ai aime sans savoir comment ,si fort que sa maladie m’a imobilise a cote de son lit.Tous les gants de laine ,pullovers ,chaussettes etaient crochetes par ses mains ..J’ai mis le siege a la tete du lit ou je dormais une fois dans les bras de la vieille malade et j’ai versait des larmes sur l’oreiller ou ma arriere grande merre suporta en silence la douleur.
Je ne trouvareais jamais les mots pour expliquer le vide qu’elle a laisse avec son depart.je vivrais en me souvenant de la maison numero 68 ,la ou habitait la vieille dame qui m’a eleve ,m’a fait les envies …Dans ses bras j’ai toujours su que je pouvais me sentir un enfant ,quel que soit l’age.
Il y a un temps ou on pense a nos aimes… et ce temps vient quand l’on attend le moins. J’aime ta composition, ta petite evocation. Je ne sais pas quel est le motif qui t’a determine a ecrtire cela, en francais meme:), ici… a cette page-ci, car je n’ai vu aucune liaisson avec le sujet;)). Quand meme, felicitations pour ton francais:). La concordance va en force:)).
Bisous.